FAQ

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Qui est Akkadian

Akkadian est une société de gestion luxembourgeoise qui investit principalement dans le secteur de la Santé à travers un fond de titrisation Luxembourgeois.

Les fondateurs d’Akkadian MM. Bigois et Elhoueiss ont une longue expérience dans le secteur de la Santé, l’un en tant que banquier d’affaires et investisseur et l’autre en tant qu’avocat d’affaires. Ils ont tous les deux un passé actif d’investisseur en private equity, que ce soit directement ou en tant qu’employés dans des groupes de gestion d’actifs. Ils ont investi une part conséquente de leur patrimoine dans des transactions menées par Akkadian, ce qui est rare dans le monde de l’investissement institutionnel.

Akkadian finance ses transactions avec des fonds apportés en partie par ses fondateurs et par des « Family Offices » eu Europe et au Moyen Orient principalement.

Le fond Akkadian investit dans des sociétés à différents stades de développements (venture, growth, LBO, public equity) dans différentes géographies (US et Europe principalement), et à travers différents supports d’investissements (coté vs privé, dette vs equity, etc).

Cette organisation permet d’attirer différents types d’investisseurs pour chaque type investissement, de créer des synergies entre les différentes approches et surtout d’avoir une stratégie d’investissement moins rigide que dans le monde traditionnel de la gestion d’actifs et donc plus à même d’optimiser les retours sur investissements.

Qui sont les fondateurs

Les fondateurs d’Akkadian Partners sont Mathieu Bigois et Jean Luc Elhoueiss. Leur collaboration remonte au début des années 2000, a l’époque ou M. Bigois était CFO & VP business development d’une specialty biotech Franco-américaine focalisée sur le domaine de l’addiction et avec un produit en phase 3 (DrugAbuse Sciences) alors que Me Elhoueiss était le conseil juridique de cette société.

Voir les biographies

Quelles sont les références d’Akkadian en matière de transactions ?

  • Biothea [actif]

Biothea est une société américaine privée basée a Boston dediée au développement d’une formulation orale de l’épinephrine, un traitement aujourd’hui uniquement commercialisé sous forme injectable et prescrit dans le cas d’allergies sévères (anaphylaxis) type morsures d’insecte, empoisonnement alimentaire ou autre. La société a été fondée par le Dr jean Pierre Sommadossi. Akkadian partners est le deuxième investisseur financier apres Morningside, le « family office » de Hong Kong de Mr Gerald Chan.

  • Pint [sorti]

Pint Pharma est une société de specialty pharma opérant en Amérique Latine et basée à Vienne, Autriche. Pint est dédiée à l’enregistrement et à la commercialisation de molécules issue de la recherche en biotechnologie conduite aux Etats Unis et en Europe, avec un focus sur les maladies rares.

Akkadian Partners était investisseur au côté de Farallon, un fond credit basé à San francisco avec USD30BN sous gestion.

Cash on cash 2,2x / IRR 20%

  • Atea

Atea Pharmaceuticals (NASDAQ : AVIR) est une société de biotechnologie basée à Boston dédiée au développement de thérapies dans le secteur de la virologie et fondée par le Dr Jean-Pierre Sommadossi. En 2020, Atea s’est lancé dans le développement d’un traitement pharmaceutique pour le COVID 19, a attiré un investissement de USD300M de Roche, et a levé plus de USD500M auprès d’investisseurs privés de premier plan. Atea a été la plus grosse introduction de biotech de l’année 2020 sur le NASDAQ.

Akkadian Partners était Serie A investisseur depuis 2014.

Cash on cash 60x+

Pourquoi s’opposer à la fusion ?

  • Akkadian partners est opposé à cette fusion car

    1. les perspectives commerciales des produits développés par Pherecydes sont minces, comme le montre d’ailleurs la quasi-absence de ventes réalisées dans leur programme Autorisation d’Accès Compassionel 
    2. il n’existe aucune réelle synergie opérationnelle entre Erytech et Pherecydes (cancer & maladies orphelines vs anti-infectieux, thérapies cellulaires vs bacteriophages). La démission de la quasi- totalité des membres du conseil d’administration d‘Erytech tend à souligner l’absence de synergies.
    3. dans un environnement où la trésorerie est une ressource rare, il existe de bien meilleures opportunités de déployer la trésorerie de Erytech dans l’intérêt de ses actionnaires, en particulier si l’on veut bien attendre les prochains mois quand un certain nombre de sociétés cotées rencontreront de graves problèmes de refinancement.

    Nous préconisons que la trésorerie d’Erytech soit réorientée vers des acquisitions de sociétés pharmaceutiques capables de générer des revenus, condition nécessaire posée aujourd’hui par les fonds d’investissement. Avec sa grande expérience des fusions acquisitions dans le secteur, Akkadian Partners pense être à même d’épauler efficacement Erytech dans cette recherche et l’exécution de telles transactions, génératrice de revenus.

A qui profite la fusion ?

  • Compte tenu des parités de fusion retenues et des perspectives de Pherecydes, Akkadian est clairement de l’opinion que la fusion profite à Pherecydes et à ses actionnaires au détriment des actionnaires d‘Erytech.

    Pherecydes est une société au bord du dépôt de bilan (€1M de trésorerie au 31/12/2022, vs €2,5M de dette et un « burn rate » annuel de l’ordre de €4M en 2022). Cette situation est confirmée par leur propre « broker » Portzamparc dans sa note du 20/02/2023 qui souligne également le fait que les dernières opérations de refinancement de €1,5M et €3,1M ont été souscrites dans leur quasi-totalité par les actionnaires existants et historiques, et à des conditions de valorisation qui témoignent d’un certain état de détresse financière. J’ajoute que la société ne dispose ni d’une base d’investisseurs de renom, ni de partenaire stratégique pour développer et commercialiser ses produits, signe supplémentaire du manque d’intérêt du marché et des acteurs stratégiques pour les programmes de Pherecydes.

    A contrario, Erytech dispose d’un certain nombre d’actifs, en particulier :

    • Sa trésorerie de l’ordre de €30M ;
    • Des déficits fiscaux reportables de l’ordre de €362,5M (le taux d’imposition en France est de 25%), qui pourraient potentiellement être utilisés contre des profits ;
    • Le programme GRASPA avec des résultats positifs en leucémie lymphoblastique aigue, présenté par le groupe de cliniciens scandinaves NOPHO, qui a fait l’objet d’une tentative d’enregistrement aux Etats Unis mais jamais en Europe ou dans le reste du Monde ;
    • Une unité de production de thérapie cellulaire à Lyon, sachant que l’unité de production de Princeton a été vendue USD44,5M a Catalent

    Sur la base de ces éléments indiscutables, la parité de fusion nous semble clairement déséquilibrée en faveur de Pherecydes.

    Par ailleurs, la direction de l’entité fusionnée fait clairement ressortir la prédominance des membres du conseil d’administration de Pherecydes, ce qui pose fatalement un certain nombre de questions compte tenu de la position de force dans laquelle Erytech se trouve.

Quelle est la motivation d’Erytech dans cette opération ?

  • Selon toute vraisemblance, Akkadian Partners pense que la motivation d’Erytech dans cette opération est principalement dictée par l’intérêt de ses dirigeants, au premier chef desquels Mr Gil Beyen. 

    Il semblerait qu’après l’échec des essais cliniques sur le programme GRASPA en cancer du pancréas, puis après celle de l’enregistrement de GRASPA en leucémie lymphoblastique, la direction de Erytech ait perdu l’intérêt dans la gestion de la société au jour le jour et ait consacré son energie à « expédier les affaires courantes » tout en cherchant un candidat de fusion à même d’accommoder un agenda personnel. Nous en voulons également pour preuve le fait que Erytech a reçu des offres de fusion plus attrayantes avec des sociétés de biotechnologie en cancérologie (le domaine de Erytech) et dont les actionnaires étaient prêts à investir €10M à €15M dans l’entité combinée. Ces solutions semblent avoir été balayées pour des raisons qui paraissent aujourd’hui inexplicables.

Que se passe-t-il si la fusion est rejetée ?

  • Si la fusion est rejetée, Akkadian mettra toute son énergie à travailler avec Erytech à la recherche et l’exécution de transactions plus à même de générer de la valeur pour les actionnaires de Erytech. Il est à noter que les tentatives d’Akkadian pour établir un dialogue ont été ignorées par Erytech.

Ne met-on pas Erytech en difficulté si on rejette la fusion ?

  • Absolument pas, le plus grand danger pour la valeur des actions Erytech à ce stade serait indiscutablement la conclusion de cette fusion sur des termes aussi désastreux.

La gouvernance d’Erytech va-t-elle changer si la fusion est rejetée ?

  • Akkadian a proposé cinq nouveaux administrateurs à Erytech en remplacement des cinq membres qui quittaient le conseil suite à la fusion. Le conseil d’administration d’Erytech a rejeté cette proposition sans explication.

    Nommer de nouveaux administrateurs indépendants est la meilleure solution pour qu’Erytech puisse suivre une stratégie dans l’intérêt des actionnaires.

Droit de réponse d'Erytech

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